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La traversée sensible – Présentation des contributeurs

Olga Akou Kochie est chercheure en philosophie de l’éducation, membre de la société francophone de philosophie de l’éducation (SOFPHIED). Elle mène également une activité d’enseignement à l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE) de l’université de Bordeaux. Ses travaux de recherches ont été suscités par la mort massive de ressortissants d’Afrique Subsaharienne francophone dans le cadre de leurs projets d’émigration clandestine vers l’Europe et principalement les pays avec qui il a existé et/ou persiste un lien colonial.


Silvia Aru est chercheuse en géographie économique et politique à l’Université de Turin, où elle mène des recherches sur le thème de la migration et de la justice socio-spatiale. Elle est corédactrice de la Rivista Geografica Italiana et membre du comité directeur de l’Association des géographes italiens (AGeI).


Livio Amigoni est doctorant au département des sciences sociales (DISFOR), axe Migrations et relations interculturelles de l’université de Gênes. Il mène un travail ethnographique sur la migration forcée soudanaise et sur les réseaux de soutien aux voyages. Il fait partie du réseau de solidarité Progetto20K actif depuis 2016 dans la zone frontalière de Vintimille et dans le projet Eufemia Info&Legal Point.

Hélène Baillot est docteure associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP – Université Paris 1). Ses recherches portent sur la sociologie économique et les dynamiques d’internationalisation du militantisme. Elle est également l’auteure de courts-métrages documentaires.


Saïd Belguidoum est sociologue, maître de Conférence Hors-Classe, il est actuellement Chef du département Carrières Sociales – Villes et Territoires Durables à l’Université d’Aix-Marseille (AMU). Chercheur à l’Institut des mondes arabes et Musulmans (IREMAM – CNRS), il a mené de nombreux travaux portant sur l’Algérie, le Maghreb et la Méditerranée. Il a notamment dirigé des programmes de recherche en France et en Algérie autour des problématiques portant sur les mutations de la société algérienne, les dynamiques urbaines au Maghreb, la mondialisation discrète en Afrique méditerranéenne et subsaharienne, les circulations transnationales et les nouvelles routes de la soie entre la Méditerranée et la Chine.


Raphaël Botiveau est docteur en science politique et cinéaste. Après une thèse consacrée au syndicalisme dans les mines d’Afrique du Sud (Université Paris 1/ La Sapienza), il a intégré le Fresnoy-Studio national des arts contemporains où il commence à faire des films. Posdoctorant à l’Ehess et au Mucem, il réalise des films documentaires.


Maria-Elena Buslacchi est socio-anthropologue, chercheuse post-doc à l’Observatoire des publics et pratiques de la culture d’Aix-Marseille Université. Après une thèse à l’Ehess/Centre Norbert Elias et à l’Université de Gênes, elle a travaillé sur l’imaginaire et les transformations territoriales des villes portuaires et du littoral méditerranéen. Elle s’interesse aux méthodes créatives dans la recherche en sciences sociales.


Anna Daneri, conservatrice indépendante, a été co-commissaire d’Eufemia et de l’exposition I am Border sur les arts et la migration, des projets à l’initiative du département des sciences sociales DISFOR de l’Université de Gênes. Elle est également membre du collectif de recherche artistique Corpi idrici et du comité de promotion des archives de l’Atelier Pharaildis Van Den Broeck.


Constance De Gourcy est Maîtresse de conférences HDR à Aix-Marseille Université, chercheure au Mesopolhis (UMR 7064) et fellow à l’Institut Convergences Migrations. Ses travaux croisent l’étude des migrations avec les situations d’absence produites dans l’espace euro-méditerranéen. Elle a récemment publié avec Kamel Chachoua Mobilités et Migrations en Méditerranée : Vers une anthropologie de l’absence ? (REMMM, 2018) et a codirigé avec Monia Lachheb l’ouvrage Terrains sensibles au Maghreb et au-delà. Acteurs, chercheurs et affects, (Nirvana, 2022, traduit en arabe en 2023).


Eleni Demetriou est doctorante en sociologie à l’UMR Mesopolhis (7064). Ses travaux s’inscrivent dans les champs de la sociologie de la connaissance, des valeurs, des arts et de la mort. Sa thèse doctorale porte sur la requalification d’artefacts et d’espaces funéraires contemporains, situés en France et en Grèce. Elle s’intéresse aux savoirs qui se recontextualisent lors d’opérations de requalification et à la frontière symbolique qu’elles instituent, tout en la transformant. Elle s’intéresse aussi à l’histoire et l’épistémologie des sciences humaines et sociales.


Sofia El Arabi Titulaire d’un doctorat en géographie politique, culturelle et historique (Paris, Sorbonne), enseignante en licence et master à l’Université Paris Cité et à la Sorbonne, membre de l’Institut Convergences Migrations (ICM) et du City Diplomacy Lab (CDL) de Columbia Global Centers de Paris (CGC|Paris), Iméra fellow 2024, dans le cadre du programme “solidarités musulmanes face aux crises en Méditerranée”. Ses travaux explorent la complexité des trajectoires et des dynamiques migratoires et sont situés à l’interface entre études sur les logiques sécuritaires de gestion migratoire et études sur l’accueil des migrants dans les « villes-refuge » au Maroc en interrogeant les dynamiques de solidarité, les politiques d’hospitalité et le droit à la ville à partir des pratiques citadines et des luttes infra-politiques.


Raymond Follin est docteur en histoire, diplômé en Sciences politiques. Journaliste animateur radio.


Andrea Gallinal Arias est doctorante en science politique à Mesopolhis (UMR 7064). Ses travaux portent sur les “crises migratoires” et ses effets dans les sociétés qu’elles traversent. En prenant comme cas d’étude la route migratoire atlantique des Îles Canaries, elle s’intéresse aux recompositions que le phénomène migratoire et sa gestion produisent sur l’espace social de l’archipel. Elle travaille ainsi sur l’infrastructure de gestion des migrations qui s’y développe depuis 2020 et ses effets sur le territoire.

Armelle Girinon est spécialisée dans l’étude de l’histoire et la littérature italiennes (XIXe et XXe siècles). Sa recherche doctorale a porté sur les récits de voyage et sur l’appréhension et la construction de l’altérité. Elle travaille sur l’histoire orale des femmes paysannes et sur la construction de l’altérité sur l’histoire orale des paysannes et sur l’écriture de leurs récits de vie, recherche qu’elle mène dans le cadre d’un post-doctorat Marie Sklodowska-Curie.


Léna Haziza est doctorante en sociologie-géographie, rattachée aux laboratoires Mesopolhis et Migrinter. Membre de l’Institut Convergences Migrations, elle mène une thèse intitulée « Familles transnationales face à l’absence : quand la mobilité géographique recompose la mobilité sociale des femmes algériennes non migrantes ».


Jorge Malheiros est professeur associé à l’Institut de géographie et d’aménagement du territoire de l’Université de Lisbonne. Il est actuellement membre du conseil d’orientation du Centre d’études géographiques de l’université de Lisbonne et de la coordination du groupe de recherche ZOE (Dynamiques et politiques urbaines et régionales) de cette unité. Il développe des recherches dans les domaines des études sociales urbaines et des migrations internationales, en mettant l’accent sur l’intégration des immigrés, la dynamique démographique, les relations hommes-femmes, les problèmes de logement et de ségrégation, ainsi que les relations frontalières et transnationales. Il a publié plusieurs ouvrages au Portugal et à l’étranger.

Sylvie Mazzella est Directrice de recherche CNRS à l’UMR Mesopolhis. En tant que spécialiste de sociologie de l’immigration et des migrations et de sociologie urbaine, elle s’intéresse à la formation et la circulation des migrations qualifiées Nord-Sud et Sud-Sud, ainsi qu’à la politique migratoire et politique d’enseignement supérieur au Maghreb.


Francesca Messineo est anthropologue de formation, spécialisée dans les études sur la mondialisation. Elle effectue un octorat de sciences sociales appliquée à l’université La Sapienza à Roma.


Anto Milotta est artiste visuel et chercheur, titulaire d’un doctorat en Migrations et processus interculturels du Département de sciences de l’éducation de l’université de Gênes (Laboratoire de sociologie visuelle). Depuis 2024, il enseigne Montage vidéo à l’Académie des beaux-arts de Gênes.


Melissa Moralli est enseignante chercheuse « au Département de Sociologie et de Droit des Affaires de l’université de Bologne et chercheuse associée au laboratoire Mesopolhis (UMR 7064). Ses travaux portent sur l’artivisme, la migration et l’innovation. Elle a participé à plusieurs projets de recherche internationaux et a publié plusieurs ouvrages et articles scientifiques sur la migration, la production artistique, l’innovation sociale et les méthodes créatives. Elle a également co-fondé le collectif de recherche « Reimagining Mobilites » sur la question des approches critiques des régimes de mobilité au moyen des pratiques créatives.

Léa Nivoix est doctorante en science politique à Mesopolhis (UMR 7064) et à l’IEP d’Aix-en-Provence. Sa thèse doctorale s’intitule « Habiter la frontière, recomposer le borderscape. Le rôle des ONG de sauvetage en Méditerranée dans la politique migratoire européenne ». Ses intérêts de recherche comprennent les carrières d’engagement, la construction frontalière méditerranéenne par les acteurs non-étatiques et la mobilisation de savoirs professionnels spécifiques en contexte humanitaire.


Nikos Ordoulidis est musicologue et musicien. Il a obtenu un doctorat en musique à l’université de Leeds, au Royaume-Uni, et enseigne depuis dix ans au Département d’études musicales de l’université de Ioannina, en Grèce. Ses intérêts de recherche portent sur les répertoires [musicaux] provenant de l’Europe/ d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ainsi que sur leurs vies parallèles en Amérique, et se concentrent en particulier sur les phénomènes de syncrétisme musical. Il a publié des textes sur les idéologies musicales, la discographie historique, la propriété intellectuelle, les musiques populaires urbaines, le piano oriental et la musique ecclésiastique de l’Église Orthodoxe Orientale. Il est un compositeur, arrangeur et pianiste actif. Sa récente monographie a été publiée en 2012 par Bloomsbury Academic en Amérique, sous le titre Musical Nationalism, Despotism and Scholarly Interventions in Greek Popular Music.


Natalia Ribas-Mateos est sociologue, chercheuse à l’université autonome de Barcelone, membre associée au laboratoire Mesopolhis. Ses recherches l’ont menée en Grande Bretagne, en France et au Maroc. Ses recherches et publications portent sur le genre et les espaces frontaliers (Etas-Unis/Mexique, Méditerranée occidentale…).


Marie-Pierre Ulloa : diplômée de Sciences Po Paris et docteure de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, est l’auteure de Francis Jeanson, un intellectuel en dissidence, de la Résistance à la guerre d’Algérie (Stanford University Press, 2008) et Le Nouveau rêve américain, du Maghreb à la Californie (CNRS éditions, 2019). Elle a coordonné le numéro spécial de la revue Expressions maghrébines, “Archiver le Maghreb”, publié en décembre 2022. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle et intellectuelle de la France et du Maghreb, à l’intersection de l’histoire et de la sociologie de la littérature et du cinéma, en associant une pratique de recherche dans les archives avec l’histoire orale. Membre du Taube Center for Jewish Studies, du Mediterranean Studies Forum-Abbasi Program in Islamic Studies de Stanford, elle enseigne à l’université de Stanford depuis 2012. Chercheuse associée à Mesopolhis, le centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire de l’université d’Aix-Marseille, elle dirige le programme Méditerranée de l’Iméra, l’Institut d’Études Avancées d’Aix*Marseille Université. Chevalière de l’ordre des Arts et des Lettres.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Eleni Demetriou (25 novembre 2024). La traversée sensible – Présentation des contributeurs. CARGO. Consulté le 19 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12qx7


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